La métropolisation implique une expansion urbaine incessante et l’accélération des flux et des rythmes de vie. Elle transforme les villes en véritables firmes entrepreneuriales conçues pour peser dans la compétition urbaine planétaire. Ce livre, fruit de vingt-cinq ans de recherche et d’engagement sur le terrain, nous montre comment ces villes génèrent exclusion économique, ségrégation spatiale et souffrance sociale, tout en alimentant la crise écologique. Fers de lance de la start-up nation et pivots de l’organisation territoriale moderne, les métropoles concentrent tous les pouvoirs et dictent leurs lois.
Mais l’auteur brosse aussi le portrait d’une nouvelle société qui émerge hors des grandes villes, un possible plus réjouissant, décroissant et fertile. Dépassant la simple analyse critique, ce livre donne à voir la multitude et la force des résistances à l’extension sans fin du capitalisme dans nos vies, loin des métropoles barbares.
Un essai important, à la fois pour comprendre la dynamique du capitalisme, mais aussi pour lutter contre celui-ci.
Le Média
Des villes de plus en plus connectées, de plus en plus bétonnées, et l’émergence, hors des grandes villes, d’une nouvelle société, il y a tout cela dans le livre de Guillaume Faburel.
RFI
Fin connaisseur de la géographie urbaine et environnementale, l’auteur décrypte le discours dominant et lui oppose une solide réflexion sur l’indispensable « décroissance urbaine » afin de coordonner les trois actions fondatrices des « communs » d’une biopolitique émancipatrice : habiter, coopérer et autogérer.
L’Ecologik
C’est la force de l’ouvrage de Guillaume Faburel de déconstruire les ressorts d’une urbanisation frénétique qui abime l’environnement autant que le vivre ensemble, renforce la privatisation des espaces, l’accélération et le consumérisme au détriment du bien vivre et de l’inclusion. Mais cette étude précise ne s’arrête pas à un constat qui pourrait être paralysant, elle met en relief les mobilisations qui interrogent les « fétiches de la métropolisation », permet à l’auteur de faire jour à des propositions qui marquent une rupture et dégage la voie d’une écologie sociale guidée par une éthique de l’émancipation vis-à-vis de l’urbain.
Fondation de l’écologie politique
À rebours du discours désolé sur l’abandon de « la France périphérique », Guillaume Faburel montre dans Les métropoles barbares qu’une nouvelle vie s’invente dans le rural et les petites villes.
Maxime Lerolle, Reporterre
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