Les auteurs
Geneviève Azam, économiste, est membre du conseil scientifique d’Attac. Elle a occupé un poste d’enseignante-chercheur à l’Université Toulouse Jean-Jaurès, plus particulièrement orienté sur les liens entre économie et écologie. Elle a notamment publié Le temps du monde fini (LLL, 2010), Osons rester humain. Les impasses de la toute-puissance (LLL, 2015) et Lettre à la Terre. Et la Terre répond (Seuil, 2019). Dans la collection des « précurseur·ses de la décroissance », elle a co-écrit Simone Weil et l’expérience de la nécessité (avec Françoise Valon, le passager clandestin, 2020).
Philippe Bihouix est ingénieur. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question des ressources non renouvelables et des enjeux technologiques associés, notamment L’Âge des low tech. Vers une civilisation techniquement soutenable (Le Seuil, 2014 ; Points, 2021), Le bonheur était pour demain. Les rêveries d’un ingénieur solitaire (Le Seuil, 2019 ; Points, 2022), La ville stationnaire. Comment mettre fin à l’étalement urbain (avec Sophie Jeantet et Clémence de Selva, Actes Sud, 2022).
Guillaume Faburel est géographe, professeur à l’Université Lyon 2 et chercheur à l’UMR Triangle. Il est l’auteur de Métropoles barbares. Démondialiser la ville, désurbaniser la terre (le passager clandestin), qui a reçu le Prix du livre de l’écologie politique en 2018, de Pour en finir avec les grandes villes (le passager clandestin) et de Indécence urbaine. Pour un nouveau pacte avec le vivant (Climats – Flammarion).
Fabrice Flipo est philosophe, professeur à l’Institut Mines-Télécom. Il est l’auteur d’une quinzaine de livres dont Pour une philosophie politique écologiste (Textuel, 2014), Nature et politique (Amsterdam, 2014), Décroissance, ici et maintenant ! (le passager clandestin, 2017), La numérisation du monde (L’échappée, 2021).
Alain Gras est l’un des principaux critiques de la technique en France. Professeur émérite de socio-anthropologie des techniques à l’université Paris 1-Sorbonne, il a notamment publié Les Macro-systèmes techniques (PUF, 1997), Fragilité de la puissance (Fayard, 2003), Le Choix du feu (Fayard, 2007), La Servitude électrique (avec Gérard Dubey, Seuil, 2021).
Giorgos Kallis est professeur d’économie de l’environnement à l’Université autonome de Barcelone (UAB) où il enseigne l’économie écologique et l’écologie politique. En français, il a contribué à l’ouvrage Décroissance. Vocabulaire pour une nouvelle ère (le passager clandestin, 2015).
Professeur émérite d’économie à l’université d’Orsay, Serge Latouche est l’un des principaux théoriciens français de la décroissance. Objecteur de croissance, il est notamment l’auteur du Petit traité de la décroissance sereine (Mille et Une Nuits, 2007), Pour sortir de la société de consommation (Les Liens qui libèrent, 2010), L’âge des limites (Mille et Une Nuits, 2012), Bon pour la casse (Les Liens qui libèrent, 2019). Il a fondé et dirigé la collection « précurseur·ses de la décroissance » de 2013 à 2022 et y a publié Cornelius Castoriadis et l’autonomie radicale (le passager clandestin, 2020), Jacques Ellul contre le totalitarisme technicien (le passager clandestin, 2013), Jean Baudrillard ou la subversion par l’ironie (le passager clandestin, 2016).
Autrice et militante écosocialiste française, Corinne Morel Darleux vit et écrit au pied du Vercors. D’abord consultante pour des grandes entreprises du CAC 40, cette expérience la poussera finalement à s’engager en politique et à défendre la nécessité d’une radicalité écologique. Élue dans la Drôme pendant dix ans, elle se consacre désormais au militantisme de terrain et à l’écriture, à travers ses chroniques pour Reporterre ou encore Philosophie Magazine, CQFD, Socialter… Elle est l’autrice de l’essai Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce (Libertalia, 2019) ainsi que de plusieurs romans jeunesse et adultes. Son dernier titre Être heureux avec moins ? a paru en 2023 à La Martinière Jeunesse.
Timothée Parrique est chercheur en économie écologique à l’Université de Lund en Suède. Sa thèse de doctorat porte sur la décroissance, sujet qu’il explore également dans son premier ouvrage Ralentir ou périr. L’économie de la décroissance(Seuil, 2022).
Luc Semal est maître de conférences en science politique au Muséum national d’histoire naturelle. Chercheur au Centre d’écologie et des sciences de la conservation (Cesco) et spécialiste des mobilisations écologistes, il a notamment écrit Face à l’effondrement. Militer à l’ombre des catastrophes (PUF, 2019).
Agnès Sinaï est directrice de l’Institut Momentum, réseau de réflexion sur les politiques de l’Anthropocène, elle enseigne à Sciences Po un cours sur les politiques de décroissance. Titulaire d’un doctorat en aménagement de l’espace et urbanisme, elle a participé à la revue Entropia (2006-2016). Dans la collection des « précurseur·ses de la décroissance », elle a écrit Walter Benjamin et la tempête du progrès (le passager clandestin, 2022).
Pierre Thiesset est journaliste à La Décroissance et dirige la collection « Le Pas de côté » à L’échappée. Il est notamment l’auteur de Le progrès m’a tuer (L’échappée, 2016).