Robert Silverberg

Né en 1935, Robert Silverberg est un pilier de la SF. Il publie sa première nouvelle à l’âge de dix-huit ans et remporte le prix Hugo de l’auteur le plus prometteur deux ans plus tard. Une première consécration qui marque le début d’un travail d’écriture prolifique (plus de 400 nouvelles, quelques 70 romans). On lui doit entre autres Les monades urbaines ; Le livre des crânes ; Le Cycle de Majipoor… Il a reçu en 2004 le titre de « Grand Maître de la science-fiction », la plus haute distinction du domaine. Il vit à San Francisco.

S!lence

La revue S!lence existe depuis 1982. Elle se veut un lien entre toutes celles et ceux qui pensent qu’aujourd’hui il est possible de vivre autrement sans accepter ce que les médias et le pouvoir nous présentent comme une fatalité. S!lence est gérée par une association indépendante de tout autre mouvement.

Saul Alinsky

Les travaux et l’engagement de Saul Alinsky (1909-1972) ont marqué l’expérience communautaire et les mouvements sociaux nord-américains. Ses écrits n’ont pas encore eu ici tout l’écho qu’ils mériteraient. Son deuxième ouvrage Rules for Radicals, traduit en 1971 sous le titre Manuel de l’animateur social (Le Seuil), a été réédité et épuisé en 2012 (Être radical. Manuel pragmatique pour radicaux réalistes, Aden). Reveille for radicals a été publié en 1946 et réédité en 1969 aux États-Unis. Le passager clandestin en offre la première traduction française en 2017.

Sébastien Broca

Sébastien Broca est sociologue, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8 (Cemti), auteur de nombreux articles sur le développement des communs numériques et les nouvelles formes de digital labor.

Serge Latouche

Serge Latouche, né à Vannes le 12 janvier 1940, est un économiste français. Il est l’un des « contributeurs historiques » de la Revue du MAUSS. Professeur émérite de l’Université Paris-Sud 11, il est un des penseurs et des partisans les plus notoires de l’idée de décroissance et tente de conceptualiser l’après-développement dans « un combat généralisé et organisé contre le mode de vie, devenu insoutenable, à l’échelle mondiale ».

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Serge Moscovici

Né dans une famille juive de Roumanie, ayant survécu aux pogroms, aux camps de travail puis à la répression stalinienne, Serge Moscovici (1925-2014) devient un des fondateurs de la psychosociologie française en même temps qu’un des théoriciens et des animateurs des Amis de la terre de la fin des années 1970. Décédé en  novembre 2014, il laisse derrière lui une œuvre méconnue des écologistes – La société contre nature (1972), Hommes domestiques et hommes sauvages (1974), Psychologie des minorités actives (1979) – qui pense pourtant les fondations d’une écologie à même de changer les fondements de la culture.

Simone Weil

La pensée et la trajectoire fulgurante de Simone Weil (1909-1943) demeurent méconnues. Agrégée, normalienne, très critique à l’égard du marxisme, mais résolument du côté du monde ouvrier, elle s’implique très vite dans les luttes de son temps. Elle accompagne en Aragon les miliciens anarchistes de la colonne formée par Buenaventura Durruti ; en 1939, elle rejoint la Résistance à Londres. Après avoir cessé de se nourrir en solidarité avec les Français soumis au rationnement alimentaire par l’occupant allemand, Simone Weil contracte la tuberculose et meurt le 24 août 1943, à l’âge de 34 ans. Son œœuvre ne sera publiée qu’après sa disparition. L’Enracinement est son œœuvre la plus achevée.

Stéphane Leménorel

Né en 1971, Stéphane Leménorel est philosophe mais également poète. Il est l’auteur de Ciels de traîne (Le Castrol astral) recueil publié sous le pseudonyme d’Adrien Montolieu, pour lequel il a reçu le prix Max-Pol Fouchet. Décroissant par conviction, après un passage par l’éducation nationale, il se consacre à l’écriture et, autant que faire se peut, à cultiver la joie.

Stéphen Kerckhove

Stéphen Kerckhove est délégué général d’Agir pour l’Environnement. Activiste et militant écologiste, il mène des campagnes de mobilisation citoyenne ciblant les responsables politiques et décideurs économiques, alliant happening et lobbying plus institutionnel. Il vit et travaille en région parisienne.

Syndicat de la magistrature

Le syndicat de la magistrature a été fondé le 8 juin 1968 et il représente environ 30 % des magistrat·es. Il veille notamment à ce que l’autorité judiciaire puisse exercer sa mission en toute indépendance. Il vise aussi à combattre le déséquilibre entre les pouvoirs de police et de justice afin de permettre un contrôle réel sur les services de police. Il défend les libertés et les principes démocratiques et milite officiellement pour une justice égale et équitable pour tou·tes.