Philosophe algérien, Mohammed Taleb inscrit son travail à l’interface entre psychologie, écologie, éthique et critique sociale. Il enseigne l’écopsychologie.
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Ouvrier en usine devenu professeur en sciences sociales, Murray Bookchin (1921-2006) a écrit de nombreux ouvrages sur l’anarchisme, l’écologie, les technologies alternatives et les rapports sociaux de domination. Ses ouvrages L’anarchisme au-delà de la rareté (1971), L’écologie de la liberté (1982), Une société à refaire (1990) ont marqué les débuts de l’écologie politique et radicale en Amérique du Nord.
Murray Leinster (1896-1975) de son vrai nom William Fitzgerald Jenkins publia sa première nouvelle en 1919 et resta actif jusqu’à sa disparition. Extrêmement populaire chez les anglo-saxons, son uvre pléthorique plus de 1 500 nouvelles, romans et articles est largement méconnue sous nos latitudes.
Nicolas Bérard est journaliste. Il enquête depuis plusieurs années sur les questions de l’énergie, des ondes et de la « smart city ». En 2017, il a publié Sexy, Linky?, qui dénonce les effets néfastes de ce compteur dit intelligent, et, en 2020, 5G mon amour, une enquête sur les impacts écologiques mais aussi sociétaux de cette nouvelle technologie. Après avoir participé à la création de plusieurs médias indépendants, il collabore depuis 2013 au mensuel L’âge de faire, journal indépendant appartenant à ses salarié·es et fonctionnant sans publicité. Il vit et travaille en Provence.
Né le 5 septembre 1940 à New York, Norman Spinrad publie sa première nouvelle en 1963. Auteur de Jack Barron et l’éternité, il obtient le Prix Apollo en 1974 pour Rêve de fer. Il est pour les critiques américains « l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur des auteurs de nouvelles que compte le genre » comme l’a écrit Ursula Le Guin. Une réputation méritée qu’il doit au punch de ses idées ; des idées choc qui démolissent en quelques lignes les tabous littéraires et politiques apparemment les plus solides. Iconoclaste, contestataire, apôtre ambigu des hallucinogènes, Spinrad est un écrivain à l’humour dévastateur, d’une stupéfiante diversité. Critique féroce de l’Amérique, pourfendeur du racisme et de l’aliénation médiatique, Spinrad vit à Paris depuis le début des années 1990.
Olivier Favier, né en 1972, est historien de formation, traducteur et interprète de l’italien, reporter indépendant. En 2010, il a créé le site www.dormirajamais.org pour ne pas avoir à choisir entre toutes les choses qui le tiennent éveillé : des passions, des colères, des rencontres et des émerveillements. Il a passé trois ans au contact des migrants, et a réuni des entretiens, des reportages, des portraits, des analyses dans le livre Chroniques d’exil et d’hospitalité. Vies de migrants, ici et ailleurs.
Socialiste français inspiré notamment par Proudhon et Karl Marx, Paul Lafargue (1842-1911) écrit en 1880 Le droit à la paresse, pamphlet qui prend à contre-pied les idées de l’époque sur le « droit au travail ». Il est également l’auteur d’un Cours d’économie sociale (1884), du Communisme et l’Évolution économique (1892), et du Socialisme et la Conquête des pouvoirs publics (1899).
Ceux qui découvrent Philippe Curval aujourd’hui ne savent sans doute pas tout ce que la science-fiction hexagonale lui doit. Né le 27 décembre 1929 à Paris, il s’y livre corps et âme dès le début des années 1950 et ne cessera jamais de l’enrichir de son imagination sans limites et de son style dynamique. Toujours actif à voir son blog www.quarante-deux.org – Curval est resté un ardent défenseur du genre et un visionnaire iconoclaste et libre.
Pierre Kropotkine (1842-1921) est un des penseurs majeurs de son temps et l’une des principales figures du mouvement anarchiste. Prince russe, géographe, naturaliste, théoricien et militant du mouvement anarchiste, après plusieurs années de prison, il privilégie l’activité théorique. Penseur du communisme anarchiste, il écrit en 1902 son ouvrage majeur, L’Entraide.
Pierre Savorgnan de Brazza est issu d’une famille de la noblesse italienne. Il est né le 26 janvier 1852 à Rome. Il suivra l’amiral Louis de Montaignac, son précepteur français à Paris avant d’entrer à l’École navale de Brest. Naturalisé français, il explore l’Afrique en commençant par suivre le fleuve Ogooué qu’il tente de remonter jusqu’à sa source entre 1875 et 1878. Sa seconde expédition, en 1880 consiste à remonter le fleuve Congo. Il signe un traité avec Illoy 1er, qui est fondateur de la présence française dans la région. Illoy Ier autorise un établissement français à Nkuna sur la rive droite du fleuve Congo ; l’endroit deviendra Brazzaville. En 1885, il est nommé commissaire général du Congo. En 1897, Brazza s’oppose à la décision du ministre des Colonies, André Lebon, de soumettre les territoires qu’il a gagnés à la France au régime de la concession, déjà en vigueur au Congo belge, et qui livrerait les populations à la cupidité des sociétés capitalistes privées chargées de « mettre en valeur » ce territoire de 650 000 km² composé du Gabon, du Congo et de l’Oubangui-Chari. En avril 1898, il est écarté de la marine nationale et placé à la retraite d’office. En 1905, à la suite du scandale de l’affaire Toqué-Gaud, Pierre Savorgnan de Brazza est envoyé à nouveau au Congo pour inspecter les conditions de vie dans les colonies. Il collecte des informations explosives qui constitueront le fameux Rapport Brazza, classé confidentiel dès sa publication puis supposé perdu, et que les éditions le passager clandestin publient pour la première fois en 2014 dans la collection Les Transparents avec une préface de Catherine Coquery-Vidrovitch. Au retour de sa mission, atteint de fortes fièvres, Pierre Savorgnan de Brazza est contraint de débarquer à Dakar où il meurt le 14 septembre 1905.