Jean Giono

Jean Giono (1895-1970) était un romancier, connu avant-guerre pour ses œuvres d’inspiration panique et paysanne :  Regain, Que ma joie demeure. Il se consacra après-guerre à une oeuvre romanesque aux accents souvent postmodernes : Un Roi sans divertissement, Le Hussard sur le toit…

Jean Jaurès

Jaurès est l’une des figures les plus sacrées de l’histoire et de la mémoire des socialistes français.

Jules Guesde

Journaliste et homme politique français (1845-1922), Jules Guesde a fondé avec Paul Lafargue le journal L’Égalité (qui paraît avec quelques interruptions de 1877 à 1883). Il crée ensuite le Parti ouvrier français (POF), le premier mouvement se réclamant du marxisme. Il défend des idées collectivistes, internationalistes et révolutionnaires, et s’oppose, en 1900, à Jean Jaurès en rejetant l’alliance avec les partis bourgeois du ministère de Waldeck-Rousseau.

Jean-Marc Royer

Jean-Marc Royer, ingénieur, diplômé de l’École nationale d’aviation civile et de l’université en histoire, ex-cadre supérieur d’Aéroports de Paris, ex-dirigeant du syndicat de cadres CGT d’Orly, est  l’auteur de La science, creuset de l’inhumanité. Décoloniser l’imaginaire occidental (L’Harmattan, 2012), et d’une dizaine d’articles sur la catastrophe nucléaire de Fukushima dont « Quinze thèses sur le nucléaire » paru dans la revue des Presses de Sciences-Po, Écologie & Politique, en mars 2013.

Jean-Marie Muller

Philosophe et écrivain, Jean-Marie Muller est membre fondateur du Mouvement pour une alternative non-violente (MAN) et directeur des études à l’Institut de recherche sur la résolution non-violente des conflits (IRNC). Auteur de multiples ouvrages sur la non-violence, dont plusieurs publiés à l’étranger, il a participé à de nombreuses actions publiques et a organisé des formations sur la résistance non-violente à travers le monde. Des objecteurs aux enseignants « désobéisseurs » en passant par les « faucheurs » et les « déboulonneurs », il a accompagné les luttes et témoigné en maintes occasions devant les tribunaux.

Jean-Pierre Andrevon

Depuis la parution de sa première nouvelle, « La Réserve » (Fiction n°174), en mai 1968, Jean-Pierre Andrevon n’a cessé d’occuper une place prépondérante dans le paysage français de la science-fiction. Sa bibliographie compte plus de cent quatre-vingt ouvrages dans les genres les plus divers. Outre son intense activité d’écriture, il est aussi dessinateur et musicien. Il a collaboré, dès les années 1970, à de nombreux journaux (Charlie-Hebdo, À suivre, Fiction) et tient encore aujourd’hui une chronique dans la revue L’Écran fantastique. Personnalité ouvertement engagée, il a participé à la revue d’écologie La gueule ouverte dès son premier numéro en 1972.

John Brunner

Auteur britannique, John Brunner (1934-1995) est l’un des géants incontournables de la science-fiction. Avec un quarantaine de romans et une soixantaine de nouvelles, il contribua largement à faire entrer le genre dans l’âge de la maturité. Un roman tel que Tous à Zanzibar (1968), qui reçut le prix Hugo et le prix British Science Fiction en 1969, et le prix Apollo en 1973, est devenu un classique du genre. 

John Maxwell Coetzee

Romancier, prix Nobel de littérature en 2003, J.M. Coetzee est l’auteur entre autres de En attendant les barbares, Disgrâce, Vers l’âge d’homme ou encore Elizabeth Costello. Né en 1940 au Cap, sud-africain d’expression anglaise, descendant de colons afrikaners, J.M. Coetzee se définit comme un « écrivain occidental vivant en Afrique du Sud ». S’il se défend d’être le représentant d’une communauté, il prend parfois explicitement pour toile de fond de ses romans son pays natal et sa réalité politique. C’est donc tout naturellement qu’il a accepté de présenter à la demande du passager clandestin l’ouvrage Votre paix sera la mort de ma nation (collection Les Transparents) d’Hendrik Witbooi, traduction inédite d’une correspondance riche en enseignements sur l’histoire de sa région.

John Tanner

John Tanner, né en 1780, est le fils d’un révérend de Virginie établi dans le Kentucky après la révolution de 1776. Il est capturé dans le Kentucky par des Indiens shawnees, puis revendu à une famille ojibwa. Après trente ans de vie parmi les Indiens ojibwas, il part à la recherche de sa première famille et renoue avec la langue anglaise. En 1830, il se rend à New York pour présenter son « récit de captivité ». Retourné s’installer à la frontière du Canada, en Ontario, il meurt dans des conditions mystérieuses en 1846.

Jonathan Swift

Jonathan Swift (1667-1745) est un écrivain irlandais, satiriste, essayiste, pamphlétaire politique. Son ouvrage le plus célèbre, Les Voyages de Gulliver, est publié en 1726. En 1729 il écrit le pamphlet Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public.