La vie de Lao Tseu est à demi légendaire. Selon la tradition chinoise, Lao-tseu (570-490 avant J.-C.) aurait été archiviste à la cour impériale et aurait dispensé quelques enseignements au jeune Confucius. Constatant la décadence du pouvoir, il aurait abandonné sa fonction et serait parti vers l’Ouest monté sur un buffle. Au passage de la frontière, il aurait rencontré un garde qui lui aurait demandé d’écrire le Tao-tö king, seule trace écrite de l’auteur et texte fondateur du taoïsme. Il eut plusieurs successeurs parmi lesquels on peut citer Tchouang-Tseu et Lie-Tseu qui contribuèrent à enrichir la pensée taoïste.
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Claude Llena est professeur certifié de sciences économiques et sociales et enseigne dans le sud de la Chine depuis septembre 2012. Il a publié de nombreux articles et participé à des ouvrages collectifs sur la critique du développement et de la croissance.
Le collectif comm’un regroupe quatre personnes, habitant·es ou soutiens réguliers de la zad de Notre-Dame-des-Landes. L’expérience de vie et de lutte sur la zone à défendre, les liens forts qu’ils et elles y ont tissés les ont profondément marqué·es, transformant durablement leur rapport au monde et leur conception de l’engagement.

Cornelius Castoriadis (1922-1997) était un économiste à l’OCDE, psychanalyste, professeur à l’EHESS et philosophe. Co-fondateur de la célèbre organisation et revue Socialisme ou Barbarie, à tendance marxiste anti-staliniste, il s’en détachera par la suite pour critiquer de manière radicale et nouvelle les systèmes de pensée de nos sociétés modernes.
Cosma Salé est un nom d’emprunt. Cosma, c’est le fils de la forêt, brigand emblématique de l’uvre de l’écrivain Panaït Istrati. Salé fut, quant à elle, le siège d’une république libre et autonome érigée par des pirates au XVIIe siècle sur la côte atlantique du Maroc. Cosma Salé, né en 1989, a passé ces dernières années à prendre part à la résistance contre les grands projets inutiles et à vivre de petits boulots. Il a publié, sous le pseudonyme de Thomas Hawk, Journal-manifeste d’un tipi dans la ville (Atelier de création libertaire, 2015). ll travaille aujourd’hui à son premier roman.
Damon Francis Knight (1922-2002) est une figure centrale et l’une des voix novatrices de la SF américaine. Plus connu en France pour ses nouvelles (une soixantaine) que pour ses romans (sept sur une vingtaine ont été traduits entre 1966 et 1985), il fut aux États-Unis un anthologiste prolifique (notamment avec sa revue Orbit), et signa un nombre incalculable d’essais et d’articles, tous tournés vers le genre. Parmi ses œuvres les plus célèbres, citons les romans Passée la barrière du temps (1964), Le Pavé de l’enfer (1955) et la série The World and Thorinn (inédite en France). Il a reçu le prix Nebula en 1994 pour l’ensemble de sa carrière.

Bernard Charbonneau (1910-1996) agrégé d’histoire et géographie, a choisi de ne pas faire de carrière universitaire, d’enseigner dans une petite École normale d’instituteurs et de vivre au coeur de la campagne béarnaise. Des années 1930 à sa mort, il réfléchit sur les dangers qui résultent, pour la nature et pour la liberté, de la montée en puissance accélérée du progrès technique, scientifique et industriel.

Daniel Cérézuelle, né en 1948, est philosophe et sociologue. Il a enseigné en France et aux États-Unis. Ses recherches portent sur la technique et le rôle socialisant de l’économie non monétaire.
Daniel Royot est Professeur émérite de civilisation et littérature américaines à l’université Sorbonne nouvelle. Spécialiste de littérature et de culture américaines, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont L’humour et la culture américaine (PUF, 1996) et Anthologie de la littérature américaine (PUF, 1998). Il a dirigé un Dictionnaire des États-Unis aux éditions Larousse.
Didier Harpagès est professeur de sciences économiques et sociales à la retraite. Sa réflexion et ses contributions visent à la diffusion des idées relatives à l’objection de croissance ; il donne de nombreuses conférences sur le thème de la décroissance. Il est le co-auteur, avec Serge Latouche, de Le temps de la décroissance (Thierry Magnier 2010, repris en 2011 par Le Bord de l’eau).