Le temps d’un souffle, je m’attarde

Roger Zelazny

8,00

En 1966, Roger Zelazny imagine un ordinateur tout-puissant qui rêve de devenir humain.

ISBN : 978-2-36935-541-0
112 pages
date de parution : mai 2022

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« — Je t’ai déjà dit que l’Homme possédait une nature fondamentalement incompréhensible. Ses perceptions étaient organiques ; les tiennes, non. Ses perceptions lui procuraient des sentiments et des émotions […]. L’Homme ne sentait pas les miles ou les mètres, les kilos ou les litres. Il sentait le chaud, Il sentait le froid. Il sentait la pesanteur et la légèreté. Il connaissait la haine et l’amour, la fierté et le désespoir. Toutes ces choses ne sont pas mesurables. Donc toi, tu ne peux pas les connaître. […] Il n’existe pas de formule pour mesurer un sentiment. »

Comment ne pas être touché par l’histoire de Gel, cette machine toute-puissante qui veut devenir humaine ? Gel est une intelligence artificielle qui œuvre à la reconstruction d’une Terre sur laquelle ne subsiste plus aucun être humain vivant. Mais Gel a un hobby : il étudie les vestiges de l’humanité disparue, découvre les livres, le cinéma, l’art, si bien qu’il se met à désirer devenir lui-même humain, et ce à n’importe quel prix… Au fil de la quête de Gel, ce Faust de métal tenté par l’impossible, Roger Zelazny explore à sa manière ce qui fait le propre de l’humain et proclame par avance la défaite des prétentions à la numérisation du cerveau humain et autres lubies des Folamour de la Silicon Valley.

Roger Zelazny

Roger Zelazny (1937-1995) est un auteur de romans fantastiques et de science-fiction. Il a obtenu six prix Hugo et trois prix Nebula. Il connait la célébrité en 1963 avec la nouvelle « Une rose pour l’ecclésiaste ». En 1966, il obtient le prix Hugo du meilleur roman pour Toi l’immortel, ex æquo avec Frank Herbert pour son roman Dune. Zelazny a marqué la Fantasy avec son « Cycle des Princes d’Ambre », une saga écrite à partir de 1970 et composée de deux séries de cinq romans.

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En 1966, Roger Zelazny écrit « For a breath I Tarry », une nouvelle dont la traduction de 1983 vient d’être revue par le passager clandestin avec comme très beau titre « Le temps d’un souffle je m’attarde », dans la passionnante collection Dyschroniques. Le fil rouge de cette pépite ? Les progrès spectaculaires réalisés dans le champ de l’IA condamnent-ils la condition humaine à l’obsolescence ?
Usbek & Rica
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Une fable philosophique profonde et drôle à la fois.
Librairie Vivement dimanche (Lyon)


À titre remarquable, nouvelle remarquable.
Le blog de Soleil vert
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Quoique parue en 1966 sous le titre original For a Breath I Tarry, cette nouvelle trouve d’étranges résonnances aujourd’hui avec les avancées spectaculaires accomplies dans le domaine des IA et les questionnements qu’ils posent.
Imagin(r)s


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