« La richesse contre nature n’est pas plus utile que l’eau versée dans un vase plein. »
Pour Épicure (342-270 avant J.-C.), philosophe bien connu de l’Antiquité, si le plaisir est « le souverain bien », ce n’est que par la maîtrise et la limitation raisonnable des désirs que chacun pourra vivre « tel un dieu parmi les hommes ». Cette idée préfigure la notion d’abondance frugale, chère au courant de la décroissance.
En mettant l’accent sur les aspects économiques de la pensée épicurienne, Étienne Helmer montre, sans céder aux anachronismes, que notre société tournée vers la croissance sans mesure aurait beaucoup à apprendre de cette philosophie antique.
Un petit livre inspirant pour celles et ceux qui veulent sortir de l’économie capitaliste au profit de l’économie du bonheur.