« Nous nous attaquerons directement aux racines sociales de la crise écologique! »
Militant et essayiste libertaire, ouvrier syndiqué devenu historien des revolutions, Murray Bookchin (1921-2006) est l’un des premiers penseurs à intégrer la dimension sociale et politique à la question écologique. Pour lui, les rapports de domination engendrés par le capitalisme sont à l’origine de la crise environnementale.
La force de sa pensée réside dans la proposition du municipalisme libertaire, alternative démocratique à l’État-nation, qui appelle à un retour à la gestion humaine des affaires publiques et à la prise de décision collective.
Pour Vincent Gerber et Floréal Romero, le projet profondément humaniste de Bookchin offre des outils pour réinventer la démocratie directe et bâtir une societe égalitaire et écologiste.
Une excellente introduction à sa pensée, mêlant une biographie intellectuelle concise à des fragments de textes de l’auteur.
Nicolas Celnik, Libération
On ne peut que saluer l’initiative de Vincent Gerber et Floréal Romero, tous deux zélés propagateurs de l’écologie sociale bookchinienne, d’avoir consacré un des titres de la collection à l’œuvre du penseur anarchiste de l’« après-rareté » et de « l’écologie de la liberté ».
Réfractions
L’écologie sociale de Bookchin, dont les extraits présentés dans ce livre sont très précisément mis en contexte, constitue une offre politique originale à plus d’un titre.
Cahiers d’histoire
De mon point de vue, l’écologie doit désormais s’inscrire au sein du mouvement révolutionnaire. Et c’est en lisant le livre de Floréal Romero et Vincent Gerber que je l’ai enfin compris.
Isabelle Attard, « L’écologie doit s’inscrire au sein du mouvement révolutionnaire », Ballast